Etude de
l'aqueduc de Nîmes

La visite

 

     Déroulement de la visite

L’aqueduc peut se situer dans les plages blanches

          Le tableau de guidage indique que la visite se déroule « le long de l’aqueduc », c’est-à-dire sur des espaces fractionnés, de la source située à 2 km au N.O. d’Uzès, jusqu’au bassin de réception et de distribution de l’eau, au Castellum, à Nîmes. La distance entre les deux est de 50 km, avec un dénivelé de 11,11 m, soit moins de 2,5 cm tous les cent mètres ou 1mm pour 4,5m.                                                                         

          Quatre espaces ont été choisis, pour leur complémentarité, sur le tracé sinueux de l’aqueduc qui comporte 13 ponts :
           - d’abord la source, près d’Uzès (71,2 m)
          - puis le pont de Bornègre (68 m)
          - ensuite le site du Pont du Gard (65 m)
          - enfin le bassin de réception et de distribution à Nîmes, c’est à dire l’arrivée du canal à une côte voisine des 60 m.

          Les observations complémentaires dans ces lieux différents  permettent de suivre les vestiges du tracé de l’aqueduc, avec ses tronçons souterrains et ses tronçons aériens : murs de soutènement (appelés murs-bahuts), ponts avec arches. Ainsi apparaît la réalité de l’aqueduc : un canal avec ses supports.

          Cependant, notre itinéraire pédagogique se limite à Bornègre et aux environs du Pont du Gard.

          L’essentiel des caractères de l’aqueduc y apparaît, qui peut être étudié en une journée.

          La visite commence alors par Bornègre, en une heure trente environ, avant de continuer au Pont du Gard et dans ses environs immédiats. La matinée peut être réservée à Bornègre et à une promenade - découverte du pont du Gard (le travail sur le Pont du Gard sera effectué dans un second temps, l’après-midi). Pour ceux qui ne disposent que d’une journée la visite s’arrête là ;  pour les autres, elle peut être prolongée jusqu’aux sources d’Eure, à Uzès, à Sernhac (où se trouve une brève série de tunnels) pour se terminer à Nîmes, au Castellum. Ce dossier n’apporte des informations que sur Bornègre et le Pont du Gard.

 Pour de plus amples informations se reporter à la rubrique Aqueduc :                         

     La visite du site de Bornègre                                      

        

          L’itinéraire à suivre est le suivant : passer d’abord sur le pont-aqueduc, puis longer un chemin et un sentier qui conduisent dans le lit du torrent, et, éventuellement jusqu’au gouffre. En descendant le torrent, arriver face au pont.

Le croquis de Bornègre, ainsi que l’observation des piliers du pont sont nécessaires pour répondre à cette double question :
                         Pourquoi les Romains ont-ils construit un pont ici ?

                         A quoi servaient les éperons en angle aigu appelés avant-becs construits devant les piliers en amont ?                                                  

Se déplacer ensuite jusqu’à l’endroit où le canal apparaît, construit en tranchée couverte.

      

          Se placer face à la tranchée, à distance suffisante pour la dessiner ou la photographier.

          Dessin et photographie sont accompagnés d’un titre et comportent les indications suivantes :            remblai,
                             voûte,
                             piédroit,
                             fond du canal.

          A partir des observations précédentes, rédiger une ou plusieurs phrases développant le thème suivant : Bornègre offre deux exemples d’adaptation aux contraintes du relief et de l’hydrographie qui sont le contournement et le franchissement.

     Autour du Pont du Gard                                  

   
La crue du Gardon le 9 septembre 2002
                             (CIDS sept. 2002)      
              

          Première étape : Arrivée et promenade - découverte

          A l’arrivée devant le pont, s’arrêter et l’observer silencieusement, sans communiquer ses impressions, sans les écrire : regarder, c’est tout !

          Puis faire la promenade - découverte, sans écrire, ni dessiner, ni photographier...

          Deuxième étape : Pour répondre à la question, le croquis est utile, car il complète et précise les observations qui sont faites du haut de la vallée :.

                      Qu’est-ce qui justifie la construction du pont ?                  

          Troisième étape : Deuxième question !

          Sur la plage, en amont du pont, avec des jumelles, si possible, et la photographie du pont en décembre 1997.

                    « Comparer l’état de conservation et d’usure sur toute la hauteur des avant-becs  des piliers  des arches et trouver une hypothèse d’explication  ».

                                                                                                                                  

   

             L'arête de l'avant bec le plus exposé aux crues est usée jusqu'à la troisième assise au dessous du haut du palier.
                  
                          (CIDS juil. 1998)

                                                                                                

 

                                        La troisième question découle de la précédente
                    « A quelle hauteur la grande arche (celle qui enjambe le Gardon), prend-elle naissance » ?

                                        Quatrième question : 
                    « Comment se justifie l’ouverture des deux piliers  de la grande arche » ?

          Pour compléter les réponses rédigées, réaliser un croquis du pont, ou faire une photographie ; utiliser les mots suivants : pont, canal, étage, arche, avant-bec, Gardon, versant.

          Quatrième étape et cinquième question... 

          Utiliser le croquis des ponts du Gard et de Valmale.

 

          Se placer au débouché du pont   pour «  repérer et décrire la suite du canal  »
                    Dernière question ! au pont de Valmale :

                    « Dans la mesure où le fond du vallon n’est qu’à quelques mètres du pont, comment justifier la construction de ce pont, un ouvrage de spécialiste, onéreux, plutôt que la construction d’un simple mur de soutènement le long du vallon  ? »

          La production écrite, réalisée grâce au travail effectué pendant la journée de visite,
a pour thème : le tracé de l’aqueduc, un thème général qui peut se formuler de différentes façons, pente et solutions techniques par exemple. Le choix par les élèves du thème est intéressant, car il amène ceux-ci à être cohérents, à faire un tri des informations qu’ils ont rassemblées. 

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