L'aqueduc de Nîmes
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X . Les Bois de Remoulins

          

5) Le ponceau.

      Le monument est plaisant. Ses dimensions sont réduites. Contrairement aux ponts précédents, le Ponceau est implanté au fond du vallon à la place imposée par le niveau de son radier.

          L'ouvrage n'est pas haut : 2,5 mètres de hauteur en son milieu. De longueur réduite, 25 mètres environ, il s'appuie sur le fond d'un vallon proche du sommet. Ses trois arches sont de petites dimensions. Sur les piédroits verticaux reposent de grandes dalles plates. Ce Ponceau à barbacanes rappelle les ponts de Roc Plan à Vers-Pont-du-Gard.

          Le canal fortement concrétionné est aussi en grande partie épierré. Découvert en 1987 par les archéologues du C.N.R.S., il remplissait jusqu'à ce moment là le rôle d'un mur de soutènement.

          Le Ponceau est un bijou d'architecture méconnu. C'est regrettable.

          En une heure et demie il est possible, à partir de la route départementale 981 de s'y rendre, de bien le voir et de revenir. Cela sans fatigue, le long d'un sentier merveilleux surtout au printemps.

Du Ponceau à la Combe Joseph

          Un jour, un sentier permettra de se rendre à la Combe Joseph en suivant l'aqueduc.

          Seul un familier, en "bartassant" le long de la garrigue, peut atteindre le pont de Combe Joseph.
           Pour notre part nous rejoindrons la route D981 que nous longerons sur deux cent mètres en direction de Remoulins et nous remonterons le vallon suivant qui, en vingt minutes, permet de se trouver devant le pont de Combe Joseph. Un pont dont l'architecture générale est relativement bien conservée.

          Avant de quitter le Ponceau il serait agréable d'atteindre la crête de la colline en continuant le sentier sur lequel nous nous trouvons. Cette promenade facile ne demande qu'une vingtaine de minutes aller-retour. Le plaisir qu'elle procure compense largement le temps passé.

          On découvre alors, sur la droite en contrebas, le pont de la Sartanette au pied duquel nous nous trouvions il y a moins d'une heure. Au fur et à mesure que l'on avance il se présente sous des angles qui changent très vite. On le voit d'abord en diagonale avant de se trouver dans son axe, juste à son aplomb. A quelques pas on domine le vallon suivant : le vallon de la Combe Joseph.
          Le panorama s'étend dans toutes les directions : vers la crête du plateau nîmois mais aussi en direction du bassin de Remoulins dominé au fond pat le mont Ventoux recouvert de pierrailles. Au printemps le sol est couvert d'iris des garrigues et d'immortelles qui ont la vie dure. L'architecture des ponts romains, la couverture végétale si caractéristique, l'absence de toute nuisance font apprécier la valeur d'un patrimoine bien conservé. Ne pas cueillir les fleurs est une évidence.

          A l'est, le pont de la Combe Joseph paraît blanc, rénové, tant sa surface aval semble unie. En fait la partie blanchâtre nous est restituée par les concrétions épierrées du canal.

     Il est encore une fois réservé aux familiers de poursuivre la promenade à travers bois en direction du pont de la Combe Joseph. Il ne faut pas s'y engager si l'on n'est pas accompagné. Mieux vaut revenir sur ses pas, surplomber à nouveau le pont de la Sartanette, passer au pied du Ponceau avant de rejoindre la route D981.

   

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