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Le pont de la Combe Joseph.
Ce pont
possède une seule arche très légèrement plus large que celle du pont
de la Sartanette. (4,1 m contre 4 m).
La façade rive
gauche est moins abîmée que celle du pont de la Sartanette. Le
doublage est très net. Il est formé de moellons taillés dans la
molasse. Côté rive droite, le doublage est bien visible également,
bien que récupéré en partie. Le canal est épierré. La partie amont
du canal présente une inégalité dans la planéité des concrétions :
les couches de mortier de tuileaux sont dans deux plans séparés par
une discontinuité rectiligne horizontale. La couche supérieure, plus
grossière, aurait, selon les archéologues, fait partie de
l'exhaussement des parois du canal lors de la période de réglage de
l'aqueduc. Les concrétions toujours très importantes dépassent en
hauteur la limite "permise".
Sitôt après le
pont le canal tourne sur sa gauche. La topographie de cette combe
ressemble à la topographie de la précédente. Les ponts dans des
étranglements sont des solutions résultant de compromis entre un
aqueduc qui serpente le long des lignes de niveaux et l'éventualité de
l'édification d'un ouvrage d'art dans des endroits où la construction
parait judicieuse.
Pour passer au pont suivant, celui de la Combe Pradier, il n'y a qu'un
seul itinéraire possible. Il faut revenir sur la route D981 puis
remonter le vallon de la Combe Pradier. De
la Combe Joseph à la Combe Pradier
Le seul itinéraire possible consiste à descendre le sentier du fond du
vallon de la combe Joseph jusqu'à la route D981 située à cinq ou six
cents mètres. Le trajet est facile. Il demande 15 minutes de marche
jusqu'à la route.
Nous devrons
longer la route en direction de Remoulins sur deux cents mètres
environ. Un chemin à droite nous conduit vers le vallon suivant, le
vallon de Combe Pradier.
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Suite :
Le
pont de la combe Pradier
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