Le Pont du Gard |
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IX . Le site du Pont du Gard |
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B . Visite II. Autour du Pont du Gard Cette partie de la visite se déroule en cinq étapes de durée inégale, après avoir garé car ou voiture sur la rive gauche du Gardon, côté Bégude de Vers. Des jumelles sont nécessaires ainsi que le croquis du Pont du Gard et du Pont de Valmale. Il faut compter deux bonnes heures pour cette partie de la visite, sans tenir compte de la pause pique-nique entre la deuxième et la troisième étape. Les temps de déplacement, très courts, entrent dans les calculs.
Il est conseillé d’accéder au site du Pont du Gard par la rive gauche (du côté de Vers-Pont-du-Gard). Première
étape :
(30
minutes
environ)
L'aqueduc romain d'Uzès à Nîmes c'est aussi un chef d'oeuvre dont la pièce majeure est le Pont du Gard. C'est un ouvrage mondialement connu, imposant par sa beauté, sa structure, sa présence, sa prestance. Il est la fierté de tous. Chacun voudrait se l'approprier. Mais non, le Pont du Gard est un monument d'intérêt mondial, classé par l'UNESCO. Chacun est invité à mieux le connaître, chacun a le devoir de le préserver.
- L’arrivée devant
l’ouvrage d’art correspond à un temps d’arrêt,
silencieux autant que possible, pour que chacun regarde, observe, fasse
connaissance avec le Pont. La crue du Gardon le 9
septembre 2002 Deuxième
étape :
(30 minutes environ)
- La promenade - découverte : Longer à pied la route attenante au pont (dit "Pitot", du nom de son concepteur) ; puis descendre vers le lit de la rivière en empruntant, en amont du pont, le chemin du château de Saint-Privat. Descendre sur la plage en amont, rive droite, pour se trouver face au pont. Des jumelles alors sont nécessaires ainsi que la photographie (photo de la crue de décembre 1997) pour que l’attention se porte sur les piliers de l’arche au-dessus du Gardon, la plus large du monde romain.
L'arête
de l’avant-bec le plus exposé aux crues
est usée
jusqu'à la troisième assise au-dessous
du haut du palier.
Les piliers sont protégés
par des avant-becs ; On a pu
en voir aussi à Bornègre et apprécier leur rôle
protecteur. Ici notre attention se concentre sur
l’aspect de l’arête des avant-becs des deux piliers de l’arche
majeure.
Pour
mémoire, quelques données :
Le pont est formé par trois
étages d’arches, en retrait les uns par rapport aux autres. Cette petite promenade clôt la matinée avant de rejoindre le lieu de pique-nique. Ci-dessus la crue du
Gardon en décembre 1997. Troisième
étape :
(30 minutes environ)
L’après-midi
commence où s’est arrêtée la promenade en fin de matinée. Prévoir un temps de pause pour les énergies défaillantes... Quatrième étape : accès au pont de Valmale (15 minutes) Pour aller à Valmale à partir de la rive droite, il faut passer sur l’autre rive du Gardon. L’accès dépend de la décision prise par l’autorité qui gère le site. Le Gardon peut donc être franchi en parcourant le canal, tout en haut de l’édifice ; nous disons bien le canal car il est formellement interdit de monter sur les dalles de couverture. Sinon, la route au niveau du premier étage du pont peut être empruntée, puis à l’extrémité du pont un des deux sentiers qui conduisent au sommet du versant. Toujours dans cette partie du tracé, et après avoir observé le Pont du Gard, nous nous rendons 200 m plus loin, au pont-aqueduc de Valmale en passant dans le tunnel.(Se référer au croquis du Pont du Gard et de Valmale.) Le canal est enterré et il n’en apparaît que le départ et la courbe qui contourne la colline sur notre gauche pour aboutir à l’extrémité du tunnel. En cet endroit la sinuosité de l’aqueduc est évidente. Le tunnel du Pouzin n’est pas romain, il a été creusé en 1865. Ce pont comporte une arche dont l’existence ne se justifie pas par les contraintes du relief. En effet une arche était édifiée quand la hauteur de l’édifice dépassait 3 m.
![]() Il est admis qu’une arche a été bâtie à Valmale pour permettre à la fois le passage des gens dans la dépression et l’écoulement de l’eau dans la dépression. Actuellement un sentier de grande randonnée (G. R. 6) emprunte cette dépression.
Le pont de Valmale vérifie que les contraintes qu’ont rencontrées les Romains n’étaient pas seulement celles liées au relief ou à l’alimentation en eau. Elles étaient aussi liées à la présence des hommes, et ici plus précisément à l’existence de voies de circulation, de routes. D’ailleurs le nom « Valmale » que l’on peut traduire par « mauvais vallon » évoque les difficultés que les voyageurs pouvaient y rencontrer. ![]() ![]() |