Etude de
l'aqueduc de Nîmes

 Evaluation

 

 1- Les pages de l’enseignant
  
2- Le questionnaire de l’élève

  

          Cette évaluation se situe à la fin de l’étude du tracé de l’aqueduc.

          Elle vérifie l’acquisition des connaissances et des savoir-faire qui ont été énoncés dans la fiche de guidage, ainsi que la capacité de chaque élève à réutiliser ses connaissances et ses savoir-faire sous différentes formes (croquis, textes).

          Les objectifs, clairement définis dès le début, se retrouvent dans les exercices proposés :

- Le premier exercice évalue une compétence : calculer une échelle. Il comporte trois parties complémentaires : la première permet de passer de la longueur réelle à la longueur sur la carte ; la seconde fait la démarche inverse ; la troisième vérifie la maîtrise des notions d’échelles plus ou moins grandes. Ici, les exercices se limitent à des échelles locales, avec des croquis dits «  à grande échelle ». Pour des élèves  qui ne sont pas originaires de la région, l’utilisation de cartes sur lesquelles il peuvent repérer à la fois le lieu où ils vivent et Nîmes peut amener à étudier des échelles plus petites.                                                         

          Dans la mesure où chacun réalise un schéma, l’exercice porte aussi sur l’image. Le travail fourni alors complète celui qui a été réalisé sur le site, afin que le statut informatif du document iconographique - y compris celui produit par l’élève - prenne tout son sens.

          - Le second exercice évalue une autre compétence dont l’acquisition est elle aussi fondamentale dans le cadre de cette étude : celle de repérage de courbes de niveau. Après avoir observé les formes du relief et les courbes de niveau dans l’espace d’Uzès à Nîmes, le tracé de l’aqueduc se justifie sur une longueur de 50 km alors que 20 km à vol d’oiseau séparent la source du Castellum.

          - Le troisième exercice est une synthèse des précédents, à proposer par exemple à ceux qui ont travaillé plus rapidement. Il s’agit, pour l’élève, de se transformer en technicien constructeur d’aqueducs ; précisons toutefois que le travail de celui-ci était fait à partir des instruments dont nous avons fait la connaissances dans la partie intitulé «  réinvestissement ». Nous nous contentons de communiquer un croquis du site entre Valmale et la Sartanette, où les vallons constituent des contraintes qui justifient un tracé sinueux, un tracé de contournement.

          - Il est aussi possible d’imaginer (mais cet exercice ne figure pas dans le questionnaire des élèves) un autre type de travail mobilisant la capacité de conceptualisation. Ce travail, centré sur la relation de causalité, pourrait prendre la forme d’un schéma flèche mettant en relation les contraintes physiques, les moyens mis en œuvre par les Romains pour les dépasser et les besoins en eau d’une population urbaine. Selon les niveaux de classes, ou les capacités des élèves, les composantes de ce schéma se présenteraient soit simplement  sous la forme d’un puzzle à mettre en ordre, soit seraient à trouver  par les élèves eux-mêmes.      

            En conclusion, la diversité des tâches proposées a deux  finalités : vérifier les acquis, bien sûr, mais aussi donner à chacun les moyens de mener à bien une tâche, plus ou moins longue et difficile, en fonction de ses capacités et de ses motivations.

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Croquis
du tronçon : Combe de Valmale - Sartanette  

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Evaluation sommative

          1 - Premier exercice :  l’échelle, rapport mathématique entre une longueur réelle et une longueur représentée sur une carte                     

               1-1 De la distance mesurée à la distance cartographique : la réduction.

Données :     Le premier étage s’élève à 21,87 m au-dessus du Gardon
                    Le deuxième étage a 19,5 m de hauteur
                    Le troisième étage a 7,4 m de hauteur.
                    La grande arche au-dessus du Gardon mesure 24,52 m de large ; celle qui se trouve à sa droite (vers l’aval de l’aqueduc), 19,2 m.

A partir de ces données : Construire un croquis de ces éléments en indiquant l’échelle choisie et les calculs correspondants.

             1-2 De la distance cartographique à la distance réelle : l’agrandissement.

Données :     La photographie ci-dessus
                    Les données chiffrées de l’exercice 1-1.


A partir de ces données :  Déterminer l’échelle de la photographie ci-dessus.     

1-3 Petite et grande échelle
Données :    
Les échelles des exercices 1-1 et 1-2.  

A partir de ces données : Indiquer quelle est la plus petite échelle et justifier la réponse.

         2 - Deuxième exercice : les courbes de niveau, lignes reliant tous les points de même altitude 

            2-1 Proposer un tracé pour l’aqueduc 

Données :       Le croquis du relief et des courbes de niveau entre Uzès et Nîmes, (70 m et 60 m).
                        La source captée est un peu au-dessus de 70 m d’altitude, le point d’aboutissement de l’aqueduc est à 60 m environ.

A partir de ces données : dessiner sur le croquis, au crayon gris un tracé possible de l’aqueduc.

  2-2  L’échelle                                                                

Donnée : Le même croquis.

A partir de cette donnée : calculer : la distance à vol d’oiseau de la source à Nîmes  et la longueur approximative de l’aqueduc proposé.

          3- Troisième exercice : les contraintes du  relief

Donnée : le croquis du tronçon entre Valmale et la Sartanette 

A partir de cette donnée : dessiner le tracé au crayon gris sur le croquis, et justifier en quelques lignes ce choix.

 

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