L'aqueduc de Nîmes |
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X . Les Bois de Remoulins |
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2) Le Pont de Combe Valmale Pour atteindre ce pont, le premier de la série à partir du Pont du Gard, on peut couper court en empruntant le tunnel du Pouzin, à la sortie de la canalisation du Pont. Si le sol, dans le tunnel, est détrempé, on contournera la colline en prenant le sentier horizontal à gauche des vestiges de l'aqueduc qui font suite au Pont du Gard. Ce léger détour ne demande que quelques minutes. Il suit le tracé de l'aqueduc romain enterré sur la droite.
A l'endroit où le canal romain recoupe l'extrémité aval du tunnel on peut
voir la paroi droite de l'aqueduc, bien caractéristique, avec ses éléments
habituels : le piédroit par le mortier de tuileaux recouvert lui-même par le
badigeon rouge apparent sous les éclats des concrétions carbonatées. Le chemin s'engage tout droit dans une tranchée prolongée par un second tunnel du plan Bravay. Ce second tunnel ne va pas loin : le projet Bravay fut un échec.
Poursuivons le sentier le long de l'aqueduc. A partir des vestiges dont nous
venons de signaler l'intérêt nous apercevons la suite sur la gauche, de
l'autre côté du sentier qui amorce la tranchée. Ces vestiges constituent la
partie amont du Pont de Valmale. Ils se dégradent plus que d'autres : les
concrétions se détachent du mortier de tuileaux. La végétation dans ce
vallon est forte et les racines des arbres détériorent l'aqueduc. Cette limite entre les communes de Vers et de Remoulins rappelle des bagarres assez fréquentes jusqu'au milieu du vingtième siècle. Le Pont du Gard sur cette terre versoise mais très près du sol remoulinois y était bien pour quelque chose.
Nous citons au passage une rengaine que chantaient les Versois il y a quelques
dizaines d'années. Les paroles sont rapportées par M. Louis Malbos : Ce premier monument en aval du Pont du Gard, construit en petit appareil, n'a pas subi de renforcement des parois, comme le font remarquer MM. Fabre, Fiches et Paillet.
A partir du pont de Valmale on peut : Pour continuer on prend le sentier sur la gauche du pont de Valmale : il longe l'aqueduc. De la Combe Valmale à la Combe Roussière
Distance : 700
mètres
Durée : de 20 à 50 minutes
Selon l'intérêt que l'on porte aux
vestiges, selon la durée et le nombre des arrêts, selon les points de vue dont
on peut grandement profiter, la durée de cette promenade peut varier du simple
au triple. Dernière image du Pont du Gard ? Oui, à moins que.... A moins que, pour profiter de tous les points de vue, on consente à faire un petit détour, un aller-retour de 200 mètres. Dans ce cas, il suffit de marcher le long de l'aqueduc, en direction de Combe Roussière. A quelques pas de là on tourne sur la gauche. L'Office National des Forêts (O.N.F.) a ouvert une voie plus large qu'un sentier mais moins large qu'un coupe-feu.Ce lieu est un balcon en pleine nature d'où l'on aperçoit le Monument dans toute sa puissance. La découverte est forte et le détour vaut la peine. Revenu sur le sentier qui longe l'aqueduc nous nous dirigeons vers Combe Roussière. Sur le côté droit de nombreux vestiges, en partie enterrés, sont bien mis en valeur par les services de l'O.N.F. Par endroit les concrétions épierrées affleurent la surface du sol. Ailleurs elles constituent des murs continus à la surface gris bleutée en partie recouverte de lichens. Dans ces garrigues proches de Remoulins les pierres ont presque toutes disparu : les habitants, les moines bâtisseurs les ont récupérées et réemployées à la construction de maisons, de chapelles ou d'édifices publics. On en trouve, par exemple, dans l'encadrement de la porte d'entrée de l'ancienne mairie de Remoulins ainsi que dans la construction d'une retenue d'eau en travers du Gardon au niveau d'un ancien moulin.
Notre sentier épouse le contour du second vallon à partir du Pont du Gard. Il
est sans difficulté aucune. L'aqueduc enterré suit docilement la ligne de
niveau. On le devine plus qu'on ne le voit. Bientôt nous contournons quelques
vestiges plus importants qui tapissent le fond d'une tranchée. Quelques pas
encore et nous découvrons à nos pieds une vallée profonde : la Combe
Roussière.
Pour continuer le parcours on peut emprunter un sentier sur la gauche. Il
permet, moyennant une descente en pente assez douce, d'atteindre le fond de la
vallée. Une fois en bas nous aurons deux possibilités : |