Les affouillements du Gardon sous l'arche
majeure.
La nature aussi agresse le pont du Gard :
Comme le montre le plan, le pont du gard est construit à l'endroit le
plus étroit du Gardon. Cela a permis de l'édifier hors eau.
Mais ce choix, judicieux, présente un sérieux inconvénient :
l'étroitesse du lit entraîne une accélération de la vitesse de
l'eau. En période de crue, particulièrement, les galets accumulés sur
une dizaine de mètres au fond du lit, en temps ordinaire, se mettent à
tournoyer. Ils taraudent les parois du rocher qui supportent les piles
de la grande arche. Ces effets dévastateurs s'additionnent au cours du
temps.
Aujourd'hui,
les massifs rocheux sont largement entamés et les cavités
subaquatiques
atteignent les axes des piles ce qui peut compromettre la solidité de
cette partie du monument..


Sont représentés :
- en jaune, les sacs de béton hydraulique déposés dans les années 1950
pour colmater les cavités mais qui n'ont eu pratiquement aucun effet car
emportés par les crues les années suivantes.
- en rouge, les tirants mis en place en 1982 (27 sur chaque rives) insérant les blocs de calcaire fissurés. La friabilité des massifs
calcaires mal contenus pose problème et l'érosion continue.
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